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  • patrick2281

Vigilance Partagée

Etre vigilant pour soi mais aussi pour les autres




Nous ne sommes pas des machines

Notre « fiabilité » peut être mise en défaut car nous ne sommes pas des machines. Un moment d’inattention est vite arrivé et peut être à l’origine d’un accident. La vigilance partagée, c’est être vigilant pour soi mais aussi pour les autres. C’est oser faire

une remarque ou donner un conseil à un collègue qui se met en danger et accepter aussi les remarques ou conseils de ses collègues. Le but est que chacun soit attentif à la sécurité de l’autre dans un esprit positif et constructif.

La recette du succès pour implémenter et faire vivre la vigilance partagée dans l'entreprise repose sur 4 éléments clés :

  1. Savoir Voir

  2. Oser Dire

  3. Savoir Dire

  4. Savoir Recevoir


Je suis vigilant pour moi


Comme dit le proverbe « Charité bien ordonnée commence par soi-même ». On fixe les exigences avant tout envers soi avant d’exiger un comportement de l’autre ou de conseiller les autres. Lorsque nous respectons nous-mêmes certaines valeurs, il y a alors une certaine légitimité à proposer aux autres de respecter également ces règles.


« Dans mon entreprise, chacun a l’habitude de courir lorsqu’il se déplace : le cadre qui a du retard pour sa réunion, le chef d’équipe qui est appelé pour résoudre un problème, mon collègue qui est attendu à son poste de travail. C’est une habitude, un comportement commun, comme si se dépêcher constituait un gage de qualité du travail. Jusqu’à la chute ou l’accident … »


Cette situation montre l’influence de notre comportement sur les collègues et l’importance de mettre en place une véritable culture sécurité au sein de l’entreprise.

En effet, la sécurité au travail, ce n’est pas seulement une liste de procédures et de mesures de sécurité à appliquer. Chacun, à son niveau, doit également contribuer à être un exemple pour ses collègues et s’investir pleinement dans la culture sécurité.


Je suis vigilant pour les autres


Si je vois un collègue qui se met en danger, intervenir est un devoir. On peut rapprocher cette démarche d’une disposition légale : l’assistance à personne en danger. Il s’agit d’un acte de solidarité.

Il n’est pas nécessaire d’être directif et de faire de l’ingérence. Mieux vaut faire réfléchir la personne en danger en lui faisant découvrir les conséquences que ses actes pourraient engendrer.


Puis-je rappeler un « oubli » à un manager ?


Oui, la vigilance partagée est une démarche portée par la hiérarchie et cette dernière n’est pas à l’abri d’un oubli, d’un instant d’inattention !

Comme tous ceux qui s’engagent dans la démarche, le chef sait qu’il doit accepter pour lui la vigilance des autres.


J’accepte la vigilance des autres à mon égard.


Soyons humbles. Même si nous avons parfois une haute estime de nous, il faut

pouvoir accepter que nous ne sommes pas parfaits et que, de temps en temps, un

collègue peut nous rappeler un « oubli ».




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